Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité de Coordinateur du projet de suivi des oiseaux d’eau côtiers
Conditions d’emploi : Stage de 2 mois à pourvoir pour l’obtention Bac + 5 (niveau de diplôme visé).
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis (PNM EGMP) a été créé en 2015. Il dépend de l’Office français de la biodiversité. Il couvre 6 500 km² d’espace marin sur la façade atlantique, s’étend sur environ 1 000 km de côtes sur trois départements (Vendée, Charente-Maritime, Gironde) et borde 113 communes. Le Parc naturel marin présente un patrimoine naturel riche et diversifié. L’ensemble du périmètre est en site Natura 2000.
Comme tout parc naturel marin, le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis a pour objectif de contribuer à la connaissance et à la protection du patrimoine naturel marin et au développement durable des activités maritimes.
Évaluer la diversité d’activités humaines se pratiquant à proximité des zones de repos des oiseaux d’eau côtiers, leur fréquence et mesurer le dérangement que ces activités génèrent sur les espèces. Les résultats obtenus permettront d’appuyer la mise en place de mesures de gestion visant à réduire le dérangement de l’avifaune côtière à l’échelle du PNM EGMP.
Le stagiaire proposera et mettra en œuvre une méthode d’analyse pour évaluer la fréquence de dérangement sur les différents sites d’étude, leur durée moyenne et identifier dans quelles conditions certaines activités humaines génèrent du dérangement. Il/elle s’appuiera d’un jeu de donnée issu d’un protocole mis en œuvre au cours de l’automne/hiver 2022-2023 ainsi que de données issues d’un protocole parallèle mis en place à l’échelle du Parc sur la période 2020-2023.
En fonction des résultats obtenus, des mesures de gestion adaptées aux contraintes socio-économiques locales seront proposées pour réduire le dérangement sur les sites d’études. Cette réflexion pourra être menée en collaboration avec les experts ornithologues partenaires du Parc et sera mise au regard de la littérature scientifique. Les rapports issus des programmes d’études sur les activités de loisirs réalisées au sein du PNM EGMP seront également des ressources à mobiliser.
Relations internes :
L’équipe du Parc
Relations externes :
Gestionnaires d’aires marines protégées, d’associations naturalistes et cynégétiques, du Conservatoire des Espaces Naturels et experts locaux.
Diplômes – Formation
Master 1 en cours – Biologie écologie des populations
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :
En parallèle, les candidatures sont à adresser à raphael.leprince@ofb.gouv.fr et amandine.eynaudi@ofb.gouv.fr