Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du responsable national TIP
Conditions d’emploi : Emploi permanent à pourvoir soit par un fonctionnaire (détachement ou PNA) ou un agent déjà en CDI de droit public (portabilité envisageable) ; soit en CDD de 3 ans* (rémunération selon expérience professionnelle comprise entre 2 263 € et 2 937 € brut par mois)
*Article L332-1 du code de la fonction publique
Durée minimale attendue sur le poste : 3 ans
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de plus de 600 millions d’euros (budget initial 2024), il s’appuie sur l’expertise de plus de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
La direction générale déléguée police, connaissance, expertise (DGD-PCE) est caractérisée par des missions régaliennes et scientifiques relatives aux milieux, aux espèces, aux pressions qu’elles subissent et à la surveillance – sous toutes ses formes – qu’imposent les réglementations internationales, européennes et nationales. La DGDPCE vise à renforcer les liens entre la connaissance et la police de l’environnement et à faire en sorte qu’elles contribuent à l’amélioration constante des politiques publiques et des comportements. Pour ce faire, les équipes qui la composent participent à la fois au pilotage national des activités dont elles ont la responsabilité et à la mise en oeuvre en régie de ces activités (recherche, police, surveillance et cycle de la donnée), en vertu du principe de subsidiarité. Elles apportent également un appui aux directions régionales et à leurs services, ainsi qu’à la DGD mobilisation de la société.
La DGD-PCE est pilotée par un directeur général délégué ; elle compte environ 350 agents et est décomposée en :
• Une direction de la police et du permis de chasser (DPPC)
• Une direction surveillance, évaluation, données (DSUED)
• Une direction de la recherche et de l'appui scientifique (DRAS)
• Une direction des grands prédateurs terrestres (DGPT)
La direction de la police et du permis de chasser est à la fois une direction centrale et une direction opérationnelle. Elle assure d’une part, au niveau national un rôle de conception, de pilotage, d’animation, d’appui aux services territoriaux, ainsi que d’évaluation de l’activité de police, qu’elle soit administrative ou judiciaire. Elle assure, d’autre part, des missions opérationnelles en renfort des services territoriaux ou en pilotage direct lorsque les enjeux, la nécessité de coordination ou de réactivité l’exigent. Elle dispose également d’un service qui mène des enquêtes
judiciaires. Elle est chargée de l’examen du permis de chasser et de la délivrance du titre. Enfin, son service juridique vient en appui de l’OFB sur ses missions opérationnelles.
Les 140 agents qui la composent sont répartis dans 6 services :
• Le service applications métier police de l’environnement (SAMPE)
• Le service juridique (SJ)
• Le service prévention, appui et stratégie (SPAS)
• Le service national d’enquêtes et de contrôles (SNEC)
• Le service du permis de chasser (SPC)
• Le service opérations et soutien (SOS)
Le service opérations et soutien est un service en charge de produire, suivre et évaluer les instructions en la matière, Il est chargé des procédures administratives liées aux armes de service dont sont dotés les inspecteurs de l’environnement de l’établissement (tenue du fichier, procédures d’attribution ou de retrait), de l’expression des besoins des instructions et des éventuelles expérimentations en matière d’habillement et d’équipement, de la gestion et du suivi des équipements individuels de police et du commissionnement des inspecteurs de l’environnement.
Ce service constitue une force de renfort au profit des directions nationales, des directions régionales et des services territoriaux. Il regroupe 52 agents, dont 42 affectés en brigade mobile d’intervention (BMI) répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain en 4 pôles et 6 instructeurs nationaux techniques d’intervention police (TIP).
Ce service opérationnel de police :
· Répond à des problématiques ou des commandes de l’échelon national
· Répond à des actions et des spécificités que les autres directions ne peuvent proposer de façon régulière ou ne peuvent pas réaliser par leurs technicités ou leurs caractères particuliers
· Constitue une force de renfort au profit des services territoriaux et dans la mise en place de missions d’envergure
· Encadre un réseau spécialisé dans la formation des « Techniques d’Intervention de Police » (TIP) visant à diffuser les formations obligatoires pour tout inspecteur de l’environnement aux fins qu’ils puissent disposer des outils leur permettant de gérer et prévenir tous types de conflits. Pour cela, ils sont dotés du matériel de police afférent. Ce réseau comprend des instructeurs nationaux au nombre de 6 et des instructeurs régionaux « TIP ».
Sous l’autorité du responsable national « TIP » ou de son adjoint, l’instructeur national a le statut d’agent BMI
(brigade mobile d’intervention) et est affecté au service Opération et soutien de la DPPC.
• Il a en charge l’encadrement des face à face pédagogiques des différentes formations dispensées par l’établissement portant sur la thématique.
• Il intervient à la fois dans les centres de formation nationaux comme dans les régions et territoires d’outremer en fonction des besoins.
• Il apporte un soutien aux instructeurs régionaux TIP. A cette fin, une zone de responsabilité géographique lui est attribué
• Il veille à la mise à jour régulière des documents pédagogique.
• Il participe à des missions de police à hauteur d’environ 10 % de son emploi du temps aux fins de rester au contact des réalités de terrain auxquelles sont confrontés les inspecteurs de l’environnement affectés à l’OFB
• Il reste parfaitement entraîné aux différentes techniques d’intervention qu’il dispense.
Encadre les séquences pédagogiques (face à face) :
Elaboration de documents :
Missions transverses :
Dans sa zone de responsabilité géographique, il est l’interlocuteur privilégié de la direction régionale ou inter-régional pour tous les sujets en lien avec les techniques d’intervention police en :
Dans sa zone de responsabilité géographique, il est le référent du réseau TIP qui évalue, conseille et apporte un appui au besoin aux IRTIP
Assiste aux séances TIP organisées par les services territoriaux pour :
Participe à des missions de police en veillant à participer à des missions :
Relations internes :
Relations externes :
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :
Rejoindre l’Office français de la biodiversité, c’est aussi bénéficier de nombreux avantages vous garantissant des conditions optimales pour accomplir vos missions :