Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du chef du service ingénierie / Tutorat de la chargée de mission Qualité de l'eau.
Conditions d’emploi : Volontariat de service civique de 12 mois renouvelable une fois.
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de plus de 600 millions d’euros (budget initial 2024), il s’appuie sur l’expertise de plus de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Situé dans le bassin caribéen, le Parc naturel marin de Martinique est le dernier né des Parcs naturels marins et le deuxième plus grand. Il couvre une surface de 48 900 km². Il comprend ainsi toute la ZEE et tout le linéaire côtier de l’ile. Il est bordé par les eaux de Sainte-Lucie, de la Dominique, du Venezuela et de la Barbade, et a pour objectif de contribuer à la connaissance du patrimoine marin ainsi qu’à la protection et au développement durable du milieu. Le Parc est constitué d'une équipe de personnels de l’OFB et d'un Conseil de gestion, assemblée de 53 membres. L'équipe du Parc est organisée en deux services : le service « Ingénierie » et le service « Opérations ». Le Parc fait partie de la Direction des Outre-Mer fonctionne en réseau animé par la Direction des aires protégées et des enjeux marins avec les sept autres Parcs naturels marins.
La dégradation de la qualité de l’eau en Martinique est une problématique tant à terre qu’en mer, et affecte l’état des écosystèmes marins. Certaines activités terrestres et maritimes sont responsables de rejets de contaminants chimiques différentes natures : phytosanitaires, industriels, hydrocarbures, peintures, eaux usées.
Pour améliorer la situation, le Parc naturel marin peut agir à trois niveaux :
L’état des lieux du nouveau SDAGE met en lumière les zones à surveiller en priorité. Le parc souhaite pouvoir intensifier les efforts de surveillance, et s’appuyant sur un réseau de suivi étendu, grâce à la collaboration de différents partenaires (Office de l’Eau, Grand Port Maritime, collectivités). Ce programme de suivi devra s’adapter aux pressions identifiées afin de rechercher les molécules témoins de pollution (chroniques ou exceptionnelles).
La navigation plaisance fait partie des activités potentiellement polluantes, notamment lorsqu’il s’agit de l’entretien du navire. Le territoire n’est actuellement doté que de deux sites de carénage officiels, parfois eux-mêmes défaillants. Il est donc important de connaitre les habitudes des usagers en termes d’entretien des navires et pouvoir proposer des solutions alternatives moins polluantes ou bien prévoir les services ou aménagements portuaires adéquats.
La mission consiste donc à assister la chargée de mission « Qualité de l’eau » et la chargée de mission « Usages maritimes » pour atteindre ces objectifs et notamment à :
Le volontaire sera amené à :
Participer à la mise en place et au suivi des collectes de données sur le terrain :
Contribuer à la mobilisation des acteurs locaux :
Contribuer à l’information du public fréquentant un espace naturel :
Relations internes :
Relations externes :
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :