Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du chef du service connaissance.
Conditions d’emploi : Stage de 6 mois à pourvoir pour l’obtention d'un master 2 (niveau de diplôme visé)
Il débutera en février ou mars 2026 (en fonction des obligations du stagiaire). Merci de préciser les dates souhaitées (début et fin) dans le corps de votre courriel de réponse.
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de plus de 600 millions d’euros (budget initial 2024), il s’appuie sur l’expertise de plus de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) de décembre 2000 s’est traduite par la mise en place, à partir de 2007, d’un Réseau de Contrôle de Surveillance (RCS) des eaux de surface, cours d’eau et plans d’eau (surface > 50 ha), sur l’ensemble du territoire national. Son objectif est l’atteinte du bon état chimique et écologique de l’ensemble des masses d’eau constitutives de ces eaux de surface. Le suivi du compartiment écologique est décliné par la surveillance des éléments de qualité physico-chimique et biologique, ce dernier intégrant le poisson, les macro-invertébrés, les macrophytes, les diatomées et le phytoplancton. Pour les plans d’eau, environ la moitié de ceux de plus de 50 ha sont suivis tous les 6 ans pour le poisson (fréquence différente pour les autres éléments de qualité). En France, la méthode d’échantillonnage des peuplements de poissons retenue est la norme NF EN 14 757 dite des filets maillants. Il existe également un suivi de données hydromorphologiques des plans d’eau.
En région Grand Est, le RCS plan d’eau est constitué de 17 plans d’eau dont 2 naturels, 14 retenues et une gravière. Entre 2006 et 2025, une cinquantaine d’échantillonnages aux filets maillants ont été réalisés (en moyenne 3 opérations par plans d’eau).
Objectifs du stage :
Il est d’exploiter et de traiter ces données « poisson », en lien avec les autres paramètres mesurés dans le cadre du suivi DCE. Plus précisément, il s’agira pour les plans d’eau du Grand Est :
- de mettre en évidence des structures des peuplements et une éventuelle typologie,
- d’étudier :
• les liens entre les peuplements de poisson et les para
mètres physico-chimiques (dont la température), hydromorphologiques et les autres éléments biologiques,
• les relations pressions-impacts s’exerçant sur les peuplements (dont le marnage)
• la dimension temporelle des résultats « poisson » par plan d’eau,
- éventuellement de réfléchir/proposer des types d’aménagements des plans d’eau permettant d’améliorer certaines fonctionnalités écologiques.
Missions :
Le/la stagiaire aura à traiter et à analyser des données avant de rédiger un rapport de synthèse axé sur les données « poisson » des plans d’eau du Grand Est. Il pourra s’appuyer sur une ingénieure des données et sur l’expertise du pôle ECLA.
Relations internes :
Relations externes :
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Diplômes – Formation – Expérience :
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :