Positionnement hiérarchique : Sous la responsabilité fonctionnelle des chargées de mission « activités portuaires et usages industriels » & « qualité de l’eau -Lien terre mer ».
Conditions d’emploi : contrat d'apprentissage de 12 à 24 mois.
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de plus de 600 millions d’euros (budget initial 2024), il s’appuie sur l’expertise de plus de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis a été créé en 2015. Il dépend de l’Office français de la biodiversité. Il couvre 6 500 km² d’espace marin sur la façade atlantique. Avec un littoral d’environ 1 300 km il borde 113 communes des départements de Vendée, Charente-Maritime, et Gironde. Le Parc naturel marin présente un patrimoine naturel riche et diversifié. L’ensemble du périmètre est en site Natura 2000.
Comme tout parc naturel marin, il a pour objectif de contribuer à la connaissance et à la protection du patrimoine naturel marin et au développement durable des activités maritimes.
Le projet : contexte et objectifs
Plus de 60 ports maillent le littoral et les estuaires du Parc. Ces ports, en permettant l’accueil d’une ou de plusieurs activités (commerce, plaisance, pêche, conchyliculture, transports de passagers) jouent un rôle central pour l’économie locale. En tant que lieux de fréquentation majeurs pour les usagers de la mer, ils ont également un rôle essentiel pour l’appropriation des enjeux de préservation du milieu marin.
En 2018, le Parc naturel marin s’est doté d’un plan de gestion qui constitue la feuille de route à l’horizon 2033 (https://plan-gestion.parc-marin-gironde-pertuis.fr/stake-family/29). Il porte plusieurs finalités relatives aux activités portuaires :
- développer la compréhension du milieu marin, des activités maritimes et de leur interaction ;
- adopter les pratiques pour la préservation du milieu marin ;
- pour les ports et leurs activités : réduire les impacts négatifs des activités portuaires sur le milieu marin.
Depuis 2022, le Parc a ainsi initié avec les acteurs portuaires une stratégie de sensibilisation aux enjeux environnementaux marins qui cible les gestionnaires portuaires et leurs usagers. Le comité de pilotage du projet réunissant les gestionnaires portuaires volontaires a déterminé les sujets et les actions à mettre en œuvre.
Le carénage des navires et l’utilisation d’antifoulings fait partie des sujets ciblés.
La problématique principale soulevée par l’opération de carénage est le rejet de substances toxiques dans le milieu marin par :
- l’utilisation de peintures antisalissures (antifouling) contenant des produits particulièrement nocifs pour le milieu, et autorisées ou non par la réglementation européenne ;
- la pratique du carénage « sauvage », qui consiste à caréner son navire en dehors d’une aire prévue et aménagée à cet effet.
Une synthèse bibliographique a par ailleurs été produite en 2024 par le Parc naturel marin sur la base d’une veille bibliographique nationale des projets de recherche (solutions alternatives aux antifoulings, modalités de mises en œuvre, blocages éventuels etc.) et enquêtes réalisées sur la thématique (Programme Eco-naviguer par l’Université de Bretagne Sud, enquêtes et guides produits par certains Parc naturel marin etc., travaux et enquête du CEREMA, etc.).
En parallèle, une autre problématique identifiée par le Parc naturel marin est l’amélioration des pratiques de nettoyage des cales de mises à l’eau par les ports et les collectivités territoriales afin de lutter contre le biofouling (accrochage des algues) pour des raisons sécuritaires.
Les missions principales de l’alternant/e seront de mettre à profit les connaissances acquises lors de sa formation et celles disponibles au Parc pour :
Il/elle sera par ailleurs intégré/e à la dynamique en cours menée par le Parc avec ses acteurs et les associera dans la mission à mener.
Relations internes :
Relations externes :
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Diplômes – Formation – Expérience :
Autres :
Télétravail possible : Oui, à hauteur de 2 jours/semaine suivant convention OFB.
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :