Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du Directeur Général
Conditions d’emploi : Emploi permanent à pourvoir soit par un fonctionnaire (détachement ou PNA) ou un agent déjà en CDI de droit public (portabilité envisageable) ; soit en CDD de 3 ans* (Rémunération selon expérience professionnelle)
*Article L332-1 du code de la fonction publique
Durée minimale attendue sur le poste : 3 ans
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Un ajustement d’organisation interne de l’OFB a été décidé et présenté en Comité social d'administration début avril 2025, afin de créer une inspection générale (IG), à partir de l’actuelle Direction de l’évaluation et des transformations (DET). L’IG recouvre trois types d’intervention : l’audit interne, l’enquête administrative et la mission d’inspection, santé et sécurité au travail.
- L’audit interne est « une activité exercée de manière indépendante et objective qui donne à chaque organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations et lui apporte ses conseils pour l’améliorer. L’audit interne s’assure ainsi que les dispositifs de contrôle interne sont efficaces ». Les audits internes peuvent porter sur une entité, une opération, une fonction, un processus, un programme budgétaire, un système ou sur les conditions de mise en œuvre d’une politique publique. Dans l’accomplissement de ses diligences en la matière, l’IG se conforme au cadre de référence de l’audit interne de l’Etat
(Comité interministériel du contrôle et de l’audit internes) ;
- L’enquête administrative est une mission ponctuelle d’investigation à l’initiative du Directeur général ou suite à une saisine par un usager. Elle porte sur le fonctionnement interne de l’établissement et constitue une première réponse en cas d’incident ou de dysfonctionnement grave. Elle permet de procéder à des constatations, auditions et analyses et vise à établir la matérialité de faits et de circonstances. La mission d’enquête facilite ainsi, par ses conclusions et recommandations, l’objectivation des difficultés remontrées et la prise de décision du Directeur général sur les suites à donner, tant sur le plan réglementaire que managérial ;
- La mission d’inspection, santé et sécurité au travail, exercée par un inspecteur santé et sécurité au travail.
Dans une démarche d’amélioration continue, l’Inspection générale s’attache à développer des partenariats avec les services d’inspection de l’Etat (Inspection générale de l’environnement et du développement durable, Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux), les structures d’appui (Comité interministériel du contrôle et de l’audit internes) et les organismes privés de référence (Institut français de l’audit et du contrôle interne). Ses chargés de mission suivent un programme de formation régulier. L’IG s’engage dans la certification de son processus d’audit (normes de l’Institute of International Auditors).
Pour l’accomplissement des missions d’audit ou d’enquête, l’IG est habilitée à avoir un accès libre et sans restriction à toute information, installation de l’OFB ainsi qu’à son personnel et aux équipements, dans le respect du secret des procédures judiciaires et des autres secrets protégés par la loi dont l’IG n’aurait pas à connaître sans une habilitation ad hoc.
L’IG devra assurer la mise en œuvre et la gestion opérationnelle d’un système de recueil des signalements destiné à recueillir les saisines effectuées par les usagers.
Sous l’autorité du Directeur général, le/la chef(fe) de l’Inspection générale aura pour mission d’installer l’Inspection générale nouvellement créée à partir de l’actuelle Direction de l’évaluation et des transformations, en veillant à l’accompagnement des personnes concernées par cette évolution organisationnelles et à la mise en place des procédures et des outils adéquats.
Par la suite, il assurera le management de l’équipe, et aura la responsabilité de la bonne mise en œuvre des missions confiées à l’Inspection générale, en bonne intelligence avec les autres services de l’établissement.
Membre du comité exécutif de l’établissement, et ayant rang de directeur, le/la chef(fe) de l’Inspection générale sera appelé à participer à la prise des décisions stratégiques de l’établissement, à la discrétion du Directeur général.
Relations internes :
- La direction générale, et le comité exécutif de l’établissement,
- L’ensemble des membres du comité de direction,
- Plus largement, l’ensemble des collaborateurs de l’établissement en fonction des missions confiées.
Relations externes :
- Les parties prenantes, notamment les usagers dans le cadre du futur système de signalement à mettre en œuvre ;
- Les autres services d’inspection de l’Etat (Inspection générale de l’environnement et du développement durable, Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, les structures d’appui (Comité interministériel du contrôle et de l’audit internes) et les organismes privés de référence (Institut français de l’audit et du contrôle interne. Ses chargés de mission suivent un programme de formation régulier ;
- Les tutelles et les instances de gouvernance de l’établissement ;
- Le cas échéant, des entreprises sous-traitantes.
Connaissances :
- Excellentes connaissances de l’environnement public
- Expertise dans le domaine de l’audit financier et organisationnel
Savoir-faire opérationnel :
- Expériences diversifiées de management de haut niveau dans la sphère publique, si possible au sein d’opérateurs publics du pôle ministériel de la transition écologique
- Expérience de l’audit financier et organisationnel
Savoir-être professionnel :
- Objectivité, rigueur, capacité rédactionnelle
- Discrétion et intégrité sans faille
- Capacité à travailler en équipe
- Capacité à fédérer des équipes et à susciter l’adhésion
- Disponibilité et sens de l’écoute
- Qualités d’anticipation, d’organisation et de prise de recul.
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :