Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du Chef de pôle BMI
Conditions d’emploi : Emploi permanent à pourvoir soit par un fonctionnaire (détachement ou PNA) ou un agent déjà en CDI de droit public (portabilité envisageable) ; soit en CDD de 3 ans* (rémunération selon expérience professionnelle comprise entre 2 263 € et 2 937 € brut par mois)
*Article L332-1 du code de la fonction publique
Durée minimale attendue sur le poste : 3 ans
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
La direction générale déléguée police, connaissance, expertise (DGD-PCE) est caractérisée par des missions régaliennes et scientifiques relatives aux milieux, aux espèces, aux pressions qu’elles subissent et à la surveillance – sous toutes ses formes – qu’imposent les réglementations internationales, européennes et nationales. La DGD-PCE vise à renforcer les liens entre la connaissance et la police de l’environnement et à faire en sorte qu’elles contribuent à l’amélioration constante des politiques publiques et des comportements. Pour ce faire, les équipes qui la composent participent à la fois au pilotage national des activités dont elles ont la responsabilité et à la mise en œuvre en régie de ces activités (recherche, police, surveillance et cycle de la donnée), en vertu du principe de subsidiarité. Elles apportent
également un appui aux directions régionales et à leurs services, ainsi qu’à la DGD mobilisation de la société.
La DGD-PCE est pilotée par un directeur général délégué ; elle compte environ 350 agents et est décomposée en :
• Une direction de la police et du permis de chasser (DPPC)
• Une direction surveillance, évaluation, données (DSUED)
• Une direction de la recherche et de l'appui scientifique (DRAS)
• Une direction des grands prédateurs terrestres (DGPT)
La direction de la police et du permis de chasser est à la fois une direction centrale et une direction opérationnelle. Elle assure d’une part, au niveau national un rôle de conception, de pilotage, d’animation, d’appui aux services territoriaux, ainsi que d’évaluation de l’activité de police, qu’elle soit administrative ou judiciaire. Elle assure, d’autre part, des missions opérationnelles en renfort des services territoriaux ou en pilotage direct lorsque les enjeux, la nécessité de coordination ou de réactivité l’exigent. Elle dispose également d’un service qui mène des enquêtes judiciaires. Elle est chargée de l’examen du permis de chasser et de la délivrance du titre. Enfin, son service juridique vient en appui de l’OFB sur ses missions opérationnelles.
Les 140 agents qui la composent sont répartis dans 6 services :
• Le service applications métier police de l’environnement (SAMPE)
• Le service juridique (SJ)
• Le service prévention, appui et stratégie (SPAS)
• Le service national d’enquêtes et de contrôles (SNEC)
• Le service du permis de chasser (SPC)
• Le service opérations et soutien (SOS)
Le service opérations et soutien est un service en charge de produire, suivre et évaluer les instructions en la matière, Il est chargé des procédures administratives liées aux armes de service dont sont dotés les inspecteurs de l’environnement de l’établissement (tenue du fichier, procédures d’attribution ou de retrait), de l’expression des besoins des instructions et des éventuelles expérimentations en matière d’habillement et d’équipement, de la gestion et du suivi des équipements individuels de police et du commissionnement des inspecteurs de l’environnement.
Ce service constitue une force de renfort au profit des directions nationales, des directions régionales et des services territoriaux. Il regroupe 52 agents, dont 42 affectés en brigade mobile d’intervention (BMI) répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain en 4 pôles et 6 instructeurs nationaux techniques d’intervention police (TIP).
Ce service opérationnel de police :
- Répond à des problématiques ou des commandes de l’échelon national
- Répond à des actions et des spécificités que les autres directions ne peuvent proposer de façon régulière ou ne peuvent pas réaliser de par leurs technicités ou leurs caractères particuliers
- Constitue une force de renfort au profit des services territoriaux et dans la mise en place de missions d’envergures
Renforcer l’action de services centraux et territoriaux prioritairement en matière de police ainsi que dans les autres domaines
Les agents de BMI spécifiquement formés pour l’examen du permis de chasser exerceront cette activité, à titre
accessoire, en renfort et en autonomie
Relations internes :
Relations externes :
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :