Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité hiérarchique de la cheffe de service SEMM.
Conditions d’emploi : Emploi non permanent de 18 mois à pourvoir soit par un contractuel en contrat de projet* (rémunération selon expérience professionnelle comprise entre 2 339€ et 3 233 € bruts mensuels), soit par un fonctionnaire en détachement sur contrat.
* Article L332-24 du code de la fonction publique
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
La Direction de la Surveillance, de l’évaluation et des données de l’OFB coordonne la surveillance de la biodiversité sur les domaines d’eau douce, marin et terrestre. Ces surveillances définissent les programmes et dispositifs de surveillance qui récoltent les informations nécessaires à la bonne évaluation de l’état et de l’évolution des espèces et des écosystèmes. Ces informations permettent notamment de renseigner le cadre règlementaire des directives natures de l’Europe (Habitat Faune Flore, Oiseaux, Stratégie milieu marin, Eau), mais également d’autres systèmes d’évaluation ou de gestion (Liste rouge UICN, convention régionales, gestion des prélèvements), et s’inscrit en filiation d’initiative mondiale tel que GEO BON.
Le service Surveillance et évaluation des milieux marins appuie le ministère pour la coordination de la mise en oeuvre opérationnelle des directives marines (DCE eaux littorales, DCSMM, DHFF, DO) sur les volets surveillance et évaluation. Il coordonne les programmes de surveillance et les évaluations du milieu marin. Il oriente la recherche et développement pour la mise en oeuvre opérationnelle des directives. Il contribue à l’élaboration des objectifs environnementaux et des programmes d’actions. Il veille à la bancarisation et à la diffusion des données issues de la mise en oeuvre de la DCSMM, sur tous ses volets, dont celles issues de la surveillance. Il contribue à la construction du SI des milieux marins coordonné par le SOAD ainsi que des SI métiers correspondants et contribue à la construction de référentiels sur les milieux marins. Il contribue à la construction du SI biodiversité coordonné par Patrinat et à l’alimentation du SI de l’inventaire du patrimoine naturel sur le volet espèces et habitats marins. Sous l’égide de la DEB, il prépare le rapportage à l’Union européenne au titre des directives marines, et des instances compétentes pour les conventions de mer régionales. Il participe à l’observatoire de l’éolien en mer en ce qui concerne la définition des priorités d’acquisition de connaissance, en lien avec le Conseil scientifique dont le secrétariat est assuré par la DAPEM, en construisant et pilotant des programmes nationaux d’acquisition de connaissance, et en veillant à la capitalisation et à la valorisation des données acquises dans les projets financés par l’observatoire. Il contribue à l’organisation de la programmation d’activités des services territoriaux, sur les volets connaissance en mer, en associant les équipes concernées. Dans le cadre de l’organisation fixée par la DAPEM, il coordonne l’activité des services territoriaux en matière de connaissance et de données sur la mer. Il apporte un appui aux services territoriaux en matière d’évaluation et de données.
L’OFB est engagé dans le partenariat européen co-financé Biodiversa+, faisant suite à un appel d’offre de la commission européenne en 2021 : « European partnership rescuing biodiversity to safeguard life on Earth » financé par le programme cadre Horizon Europe HORIZON-CL6-2021-BIODIV-02-01. Le projet présenté par le partenariat Biodiversa+ représentant 75 partenaires de 37 pays principalement européens a été retenu.
La coordination est assurée par la Politique scientifique fédérale (BELSPO) en Belgique et la Fondation pour la Recherche Scientifique (FRB) en France. Le projet est coordonné au sein de l’OFB par le chargé de mission « Surveillance des vertébrés terrestres » à la Direction de la Surveillance, de l’Évaluation et des Données. L’OFB est engagé dans le partenariat sur le working package 2 « Promouvoir et soutenir la surveillance transnationale de la biodiversité » et a la responsabilité de la tâche 2.1 « Définir des priorités partagées, une couverture adéquate et des indicateurs pour la surveillance de la biodiversité pour mieux correspondre aux besoins de recherche, de la société et des politiques publiques », de la sous-tâche 2.1.1 « Préciser les priorités et besoins pour une couverture adéquate de la surveillance pour mieux correspondre aux besoins de recherche, de la société et des politiques publiques », et 2.2.1 « Harmoniser les protocoles opérationnels et les méthodes d’inventaires entres les régions et les pays »
Ce poste s’inscrit dans le cadre de Biodiversa+ porté par la Direction Evaluation, Surveillance, Données de l’OFB. Il vise à appuyer la mise en œuvre d’une surveillance harmonisée entre différentes échelles spatiales pour mieux coordonner les différentes évaluations de la biodiversité marine. Les échelles spatiales considérées comprennent les échelles locales (aires marines protégées, fermes éoliennes en mer, zones propices pour l’éolien en mer), façade (document stratégique de façade, suivis de groupes d’AMP au niveau des délégations de façade) et biogéographique (Atlantique /Méditerranée).
Contexte :
De nombreux projets et programmes scientifiques ont défini et mis en œuvre des protocoles d’acquisition de données sur la biodiversité marine afin d’en évaluer l’état à différentes échelles. En particulier, dans le programme de surveillance de la DCSMM, un certain nombre de ces protocoles ont été recommandés pour permettre l’évaluation des différents indicateurs à l’échelle des sous-régions marines. Des protocoles sont également mis en œuvre à des échelles locales pour alimenter les tableaux de bord des Parcs naturels ou des sites Natura 2000. Afin de faciliter l’utilisation des données pour les évaluations à plusieurs échelles, il est important
Attendus spécifiques du poste de Chargé.e de mission « Bancarisation et diffusion des Indicateurs et protocoles de suivi pour le milieu marin »
A l’échéance de la fin du contrat, le/la Chargé.e de mission « Bancarisation et diffusion des Indicateurs et protocoles de suivi pour le milieu marin »devra travailler sur les actions suivantes :
• Inventorier les indicateurs utilisés pour l’évaluation de l’état de la biodiversité marine
• Rédiger, via les outils existants (CATIND, Campanule) des fiches descriptives des indicateurs et des protocoles de suivi
• Dégager les métriques communes aux protocoles recensés et faire le lien avec le calcul des EBV
• Dégager les métriques communes aux différents protocoles recensés et proposer des protocoles recommandés pour l’acquisition des métriques socles.
Mission :
Ce poste consiste à analyser et bancariser les protocoles et les indicateurs d’évaluation de l’état de la biodiversité marine (indicateurs d’état et d’impact) ainsi que l’ensemble des protocoles et méthodes de suivi utilisés aux différentes échelles d’intérêt.
Le travail de recensement et d’analyse s’appuiera pour cela sur les bases de données suivantes : (i) le « catalogue des indicateurs » pour la gestion des aires marines protégées, (ii) le portail des Aires Marines Protégées et la base associée, (iii) le catalogue Campanule de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, (iv) la base SEMAFOR recensant les programmes de surveillance de la DCSMM.
L’analyse inclura également la spécification des limites des indicateurs et des métriques recommandées en concertation avec les experts et référents sur les thématiques concernées, ainsi que la liste des Variables Essentielles de la Biodiversité (EBV) pouvant être calculées à partir des données recueillies via chacun des protocoles.
Le travail de bancarisation des indicateurs et des protocoles associés se fera via la mise à jour du catalogue des indicateurs, du catalogue Campanule, ainsi que leur diffusion via les portails des systèmes d’informations marins (Milieu Marin France (MMF), INPN...)
La priorité sera donnée aux espèces (mammifères marins, tortues marines, oiseaux marins, poissons, espèces non indigènes). La thématique « habitats » sera à traiter en articulation avec le recensement en cours, réalisé par Patrinat.
Ce projet s’articule avec les travaux en cours de production de plan de gestion des données pour les Parcs naturels marins et délégations de façade maritime de l’OFB et les travaux menés au sein de l’observatoire national de l’éolien en mer.
Il sera suivi par un comité de pilotage regroupant PatriNat, SEMM et SUM permettant de partager l’avancée du projet et les éventuelles difficultés rencontrées.
Au sein du service « Surveillance et évaluation du Milieu marin », la/le titulaire du poste aura pour missions principales :
Relations internes :
Au sein de la direction :
Au sein de l’établissement :
Relations externes :
Niveau de diplôme requis : Formation supérieure (M2/Ingénieur sp minimum) en écologie marine.
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Télétravail possible : Oui, partiellement.
Modalités de travail :
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :