Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du ou de la cheffe de projet.
Conditions d’emploi : Recrutement sur projet à pourvoir jusqu’au 31/12/2027; soit par un contractuel (rémunération selon expérience professionnelle comprise entre 2 399 € et 3 233 € bruts mensuels), soit par un fonctionnaire en détachement sur contrat.
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Le Sanctuaire Agoa pour les mammifères marins dans les Antilles françaises est une aire marine protégée créée par déclaration de la France en 2010 et reconnue au titre du protocole SPAW (Specially Protected Areas and Wildlife) de la convention de Carthagène en 2012. Il est géré par l'OFB. Couvrant la totalité des ZEE des Antilles françaises (Martinique, Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin), soit un espace marin de plus de 140 000 km², le Sanctuaire Agoa est dédié à la préservation de l'ensemble des mammifères marins présents et de leurs habitats. Ses actions se déploiement à partir de 5 axes majeurs : limiter les interactions négatives entre activités humaines et mammifères marins, approfondir la connaissance, diffuser la connaissance, faciliter la surveillance et le respect de la réglementation relative aux mammifères marins et coopérer avec les autres États de la Caraïbe.
Son organe de gouvernance, la conférence des acteurs, réunissant 32 acteurs concernés par la protection des mammifères marins issus des 4 îles, appuie l’OFB pour fixer les grandes orientations du Sanctuaire, notamment en rendant un avis sur son plan de gestion.
Les objectifs et la feuille de route du Sanctuaire Agoa sont rassemblés dans son plan de gestion, qui couvre la période 2023-2037. L’équipe du Sanctuaire s’appuie également sur le plan d’action 2023-2027, qui décline les grands objectifs du plan de gestion en mesures et actions plus concrètes.
L'équipe du Sanctuaire Agoa est placée sous la direction de la directrice déléguée pour le Sanctuaire Agoa et est composée, outre la directrice, d’un responsable scientifique et adjoint à la directrice, d’une assistante administrative et de 5 agents en statut VSC : suivis scientifiques, encadrement du whale watching, gestion des données, communication et sensibilisation, accompagnement des activités liées au trafic maritime. Une équipe de 4 à 5 agents pour la gestion du projet CAMAC2 est amenée à compléter l’équipe technique du Sanctuaire.
Dans le cadre de sa mission de coopération internationale, le Sanctuaire Agoa est au nom de l’OFB le chef de file du projet CAMAC (Caribbean Marine Megafauna and Anthropogenic Activities), cofinancé par les fonds FEDER Interreg Caraïbes. Né de la coopération et d’une réflexion commune entre le Sanctuaire Agoa, le CAR SPAW, et de nombreux partenaires régionaux, le projet CAMAC a pour objet de limiter les interactions négatives entre activités humaines et mégafaune marine de la Caraïbe, y compris du plateau des Guyanes. La première phase du projet a eu lieu en 2023. Elle a permis la réalisation de plusieurs actions, dont des formations à la gestion des échouages de mammifères marins dans 8 pays et territoires de la Caraïbes, et l’élaboration de protocoles scientifiques et d’autres actions à mettre en œuvre en phase 2. Le budget total du projet s’élève à environ 5,8 M€ dont 3,16 M€ de cofinancement des fonds FEDER Interreg Caraïbes et 1,15 M € d’autofinancement des partenaires. L’Agence française de développement et/ou d’autres financeurs devraient compléter le financement total pour environ 1,5 M€. Le montage financier total du projet reste à finaliser, notamment concernant le financement des actions coordonnées par le partenaire extracommunautaire WIDECAST.
Les principaux objectifs de la phase 2 de CAMAC sont ainsi définis :
Ils s’articulent au sein de 5 workpackages (WP) :
Les partenaires bénéficiaires des fonds européens de CAMAC2 sont, en plus de l’OFB chef de file, le CAR SPAW et le WWF-NL Dutch Caribbean. L’association WIDECAST basée à Saint-Kitts-et-Nevis est le partenaire bénéficiaire (de fonds non-européens) extracommunautaire. Comme en phase 1, le projet comptera en général de très nombreux partenaires institutionnels, scientifiques, associatifs, éducatifs, etc., notamment parmi les pays et territoires suivants : Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Guyane française, Sint-Maarten, Saba, Saint-Eustache, Bonaire, Aruba, Curaçao, Barbade, Jamaïque, Haïti.
Un comité de pilotage constitué de l’équipe projet recruté par l’OFB, du CAR SPAW, du WWF-NL et de WIDECAST assure la gouvernance globale du projet. Des comités scientifiques et techniques et institutionnels seront mis en place au besoin pour chaque WP.
L’équipe projet CAMAC est composée d’un ou d’une cheffe de projet, d’un.e responsable communication, d’un.e responsable administratif et financier, d’un.e chargé.e de mission éducation à l’environnement marin et d’un.e chargé.e de mission scientifique. L’ensemble de l’équipe sera amené à collaborer avec l’ensemble de l’équipe du Sanctuaire Agoa et tous les partenaires du projet.
Sous la responsabilité du ou de la cheffe de projet, le ou la chargée de coopération éducation à l’environnement marin sera chargée de la coordination du programme de jumelages scolaires (WP3) et de la création d’outils de sensibilisation avec le.la chargée de communication. Il ou elle fournira également un appui à la gestion du projet en général, notamment en organisant les rencontres de tous les partenaires. Il ou elle sera placée sous la responsabilité du ou de la cheffe de projet.
Description du WP3 :
Ce WP repose sur la préparation et la réalisation d’un programme de jumelages entre des établissements de différents pays et territoires de la Caraïbe autour de la mégafaune marine et de la protection du milieu marin en général. Il comprend notamment :
Le ou la chargée de mission coopération et éducation à l’environnement marin sera responsable des actions suivantes :
Programme de jumelages scolaires (WP3) :
Relations internes :
Relations externes :
Niveau de diplôme requis :
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
La personne recrutée sera amenée à se déplacer ponctuellement dans la Caraïbe.
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :