Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité de la Direction Régionale AuRA.
Conditions d’emploi : Stage de 4 à 6 mois mois à pourvoir pour l’obtention d'un Master 2 (niveau de diplôme visé).
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Dans le cadre des réseaux de suivi de l’état écologique des cours d’eau répondant aux exigences de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), un certain nombre de stations subissent chaque année des épisodes d’assecs, qui pour une part au moins tendent à devenir plus fréquents et/ou plus précoces et/ou plus durables.
La typologie des masses d’eau est basée sur des caractéristiques naturelles (relief, géologie, climat, géochimie des eaux, débit...) qui ont une influence structurante sur la répartition géographique des organismes biologiques.
La répartition des cours d’eau présentant des périodes d’assecs sur le territoire et leur diversité, notamment quant à l’origine des assecs, a rendu jusqu’ici difficile, pour ne pas dire impossible, l’identification et la caractérisation d’un type à part entière dans l’application de la DCE. Ainsi globalement, les méthodes d’échantillonnage, basées sur les protocoles des cours d’eau « pérennes », et surtout les outils d’évaluation (indicateurs, métriques) sont assez peu spécifiques, même si les périodes d’échantillonnage sont adaptées au cas par cas (plus tôt dans l’année) et que certaines stations peuvent bénéficier des ajustements (voire d’exceptions) typologiques lorsque leurs caractéristiques se rapprochent de certains types existants (ex cours d’eau Méditerranéens).
Or les cours d’eau intermittents font l’objet depuis plusieurs années d’études et de suivis scientifiques spécifiques montrant toute l’originalité de leur fonctionnement et de leurs communautés biologiques, qui doivent s’adapter à ces conditions particulières.
Il parait donc opportun de croiser ces connaissances scientifiques et les résultats obtenus sur ces cours d’eau suivis depuis des années avec des méthodes « classiques » dans le cadre de réseaux, pour avancer sur la connaissance de ces milieux et ouvrir des pistes d’adaptation des principes d’évaluation de l’état des milieux (indicateurs, métriques adaptées…), voire des modalités de suivi.
L’objectif du stage est, à partir des données recueillies depuis 2007, d’établir un état des lieux des stations présentant des assecs, à l’échelle régionale, d’analyser les données biologiques recueillies dans le cadre des réseaux de suivi mis en œuvre en application de la DCE, en comparant les résultats des stations de ces cours d’eau « intermittents » avec des cours d’eau permanents dans des types écologiques comparables par ailleurs (HER-rang, types et niveau de pressions).
Il s’agira plus précisément :
Les analyses seront réalisées sur une double approche spatiale (comparaison de groupes de stations en fonction de leur régime hydrologique notamment) et temporelle (variations pouvant être expliquées par le régime, la date d’échantillonnage ou d’autres facteurs…).
Après réalisation d’une analyse bibliographique sur les suivis biologiques, les régimes hydrologiques et le fonctionnement des cours d’eau intermittents, il s’agira à l’échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes :
1/ De décrire les stations de suivis DCE selon la typologie générale, les pressions et les caractériser du point de vue de l’hydrologie/intermittence ;
2/ D’extraire, compiler et organiser les données, en priorité les suivis « invertébrés » ;
3/ D’analyser les variations spatio-temporelles des communautés en lien avec les caractéristiques typologiques, leur degré d’intermittence et la date d’échantillonnage ;
4/ De rédiger un rapport de synthèse sur ce travail.
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Diplômes – Formation – Expérience :
Autres :
Le/la stagiaire sera affecté/e à l’OFB-Direction régionale - Service Connaissance et basé à Bron (69500).
Il/elle sera co encadré.e par :
Nicolas Roset – Chef du service connaissance DR-AuRA.
Brigitte Genin – Cheffe du laboratoire d’Hydrobiologie - Cheffe adjointe du service connaissance DR-AuRA.
Thibault Datry – Directeur de Recherche – INRAE - RiverLy.
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :