Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du chef du service ingénierie
Conditions d’emploi : Emploi permanent à pourvoir soit par un fonctionnaire (détachement ou PNA) ou un agent déjà en CDI de droit public (portabilité envisageable) ; soit en CDD de 3 ans (Rémunération : à partir de 2 422 € brut par mois selon expérience professionnelle) + complément de rémunération de 40 % lié à l’affectation en outre-mer
Durée minimale attendue sur le poste : 3 ans
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Les parcs naturels marins de Mayotte (PNMM) et des Glorieuses (PNMG) ont été créés respectivement par décrets n°2010-71 du 18 janvier 2010 et n°2012-245 du 22 février 2012. Englobant l’ensemble des eaux sous juridiction française autour de Mayotte et des Glorieuses, ces deux parcs contigus forment l’une des plus grandes aires marines protégées françaises, avec une superficie de plus de 112 000 km². Ils abritent une biodiversité d’une richesse exceptionnelle, exposée, à Mayotte, à des pressions anthropiques fortes dans le contexte d’explosion démographique et de développement socio-économique que connaît actuellement l’île. Ces deux Parcs disposent d’une équipe technique commune, organisée en deux services, opération et ingénierie. Un projet de transformation du Parc naturel marin des Glorieuses en réserve naturelle nationale gérée par les TAAF est en cours d’instruction.
Les parcs font partie de la Direction des Outre-mer et collabore avec les autres services de la DOM territorialement compétents (service départemental de Mayotte, Délégué territorial Océan Indien, Unité Technique connaissance Océan Indien). Il fonctionne en réseau (animé par la Direction des aires protégées) avec les sept autres Parcs naturels marins.
La chargée de mission « patrimoine naturel » est en charge de la mise en œuvre des programmes d’action du Parc et notamment des actions relatives à la connaissance du patrimoine naturel et à sa préservation.
Plus particulièrement, elle garantit que les connaissances relatives aux milieu marin disponibles sur le territoire permettent d’évaluer l’efficacité de la gestion des activités ayant un impact sur le milieu, et de guider les autorités compétentes sur les mesures à mettre en place en priorité. Les programmes et actions d’études scientifiques peuvent être réalisés en régie, en collaboration avec des partenaires scientifiques, ou être confiés à des partenaires ou prestataires extérieurs, dans le respect d’une feuille de route du Parc pour l’acquisition de connaissances.
La préservation des espaces et espèces à enjeux passe par la sensibilisation de l’ensemble des usagers à la sensibilité de l’équilibre des écosystèmes et par une information sur les bons gestes à adopter pendant les activités liées au milieu marin. La chargée de mission « patrimoine naturel » apporte un appui technique et thématique à la chargée de mission dédiée à la mise en œuvre du plan de communication et de sensibilisation.
La préservation du milieu marin nécessite également l’élaboration, sur le territoire Martiniquais et sur l’éco région des Antilles, de politiques publiques intégrées et de réglementations adaptées. La chargée de mission « patrimoine naturel » participe aux instances de concertation liées à l’élaboration de ces démarches, et veille à ce que les enjeux liés au patrimoine naturel marin, identifiés dans le plan de gestion du Parc, y soient pris en compte. Elle est également susceptible d’être à l’initiative de ces démarches et d’animer les moments d’échanges.
Les actions qu’elle mène et les messages qu’elle porte sont cohérents avec les objectifs du plan de gestion, et avec les actions menées par l’ensemble de l’équipe du Parc.
La chargée de mission « patrimoine naturel » élabore la stratégie d’acquisition scientifique du Parc, qui établit les priorités du territoire en termes de connaissance du milieu marin, qui liste les actions à mettre en œuvre ou à pérenniser, et le rôle de chacun des acteurs dans cette stratégie. Sur la base de cette stratégie, elle est responsable de la mise en œuvre des actions de connaissance dévolues à l’équipe du Parc. Ces actions peuvent être menées en régie, auquel cas elle élabore les protocoles de collecte de données, forme les agents du service Opérations à leur déploiement, planifie les missions, participe aux opérations, bancarise, analyse, interprète les résultats et définit les indicateurs de suivi relatifs à ces actions. Ces démarches peuvent se faire en collaboration avec les partenaires scientifiques du Parc. Le rôle du Parc peut également être un rôle de soutien logistique et / ou financier ; le cas échéant elle est responsable du montage administratif des contrats financiers, et / ou assure le lien entre les porteurs de projet et le service Opérations du Parc. Elle apporte son expertise au montage des projets des partenaires.
Les données collectées alimentent les indicateurs du Parc, selon des modalités définies par la chargée de mission « patrimoine naturel ».
La chargée de mission « patrimoine naturel » représente le Parc et relaye les positions de son conseil de gestion dans les instances dédiées à l’élaboration des politiques publiques en faveur de la biodiversité marine (projets de réglementations, documents de planification, projets de création ou d’extension d’aires marines protégées, coopération régionale…). Elle apporte son expertise dans ces discussions, en s’appuyant sur les données scientifiques les plus récentes et les plus fiables, et veille à ce que les enjeux du plan de gestion soient correctement pris en compte dans les politiques publiques.
Elle apporte également son expertise à l’analyse des dossiers soumis à l’avis du Parc, notamment sur l’évaluation des effets des projets d’activité ou d’aménagement sur les écosystèmes marins.
La chargée de mission « patrimoine naturel » collabore avec à la chargée de mission « communication et sensibilisation » pour l’élaboration et la mise en œuvre des actions de sensibilisation à la fragilité du milieu marin et aux bons gestes à mettre en pratique dans le cadre des activités en mer. Elle participe ponctuellement aux interventions et manifestations programmées par la chargée de mission « communication et sensibilisation ».
La chargée de mission « patrimoine naturel » est également force de proposition pour la mise en œuvre d’actions visant à protéger les écosystèmes sensibles, notamment en s’appuyant sur les connaissances les plus récentes sur les techniques de restauration écologique, ainsi que sur les retours d’expérience des gestionnaires du milieu marin dans la Caraïbe.
La chargée de mission « patrimoine naturel » assure l’encadrement fonctionnel d’agents en contrats à durée déterminée ainsi que de stagiaires, travaillant sur la thématique de la protection du patrimoine naturel.
Relations internes :
- Toute l’équipe du Parc,
- Réseaux thématiques, chargés de mission homologues des autres PNMs
- Equipe du Sanctuaire AGOA
- Service départemental
Relations externes :
- Services de l’Etat, établissements publics en charge de la gestion des espaces naturels
- Membres du conseil de gestion du Parc
- Référents des aires marines protégées de la Caraïbe, Référent Car Spaw.
Fonctionnaire de catégorie A ou contractuel détenteur d'un diplôme de niveau Bac+5 (master 2).
Connaissances :
- Connaissances en écologie marine tropicale ;
- Connaissance des outils (techniques et réglementaires) de protection des milieux naturels ;
- Culture scientifique, capacité à construire et à expertiser des protocoles de collecte de données.
Savoir-faire opérationnel :
- Gérer des projets et suivre des procédures administratives ;
- Mettre en pratique de la séquence ERC pour le milieu marin
- Gérer de nombreuses actions en parallèle ;
- Maitriser des outils bureautiques basiques (suite Office) ;
- Rédiger et synthétiser ;
- Pratiquer de la médiation scientifique ;
- Être plongeur professionnelle.
Savoir-être professionnel :
- Ecoute des partenaires et capacité d’adaptation à des interlocuteurs nombreux et variés ;
- Capacité à structurer sa réflexion et à présenter des actions de manière pédagogique et synthétique ;
- Autonomie et travail en équipe, capacité à rendre compte régulièrement des avancées des projets.
- Déplacement en France hexagonale et dans la Caraïbe.
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :