Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du chef de service de l’eau et des milieux aquatiques
Conditions d’emploi : Contrat à durée déterminée de 4,5 mois à pourvoir par un contractuel. Rémunération selon expérience professionnelle comprise entre 2 399 € et 3 134 € bruts mensuels.
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de plus de 600 millions d’euros (budget initial 2024), il s’appuie sur l’expertise de plus de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
La direction Surveillance, évaluation, données, (DSUED) composée de près de 170 agents met en œuvre la politique de connaissance de l'état et du fonctionnement des écosystèmes pour l'établissement. Ses activités, articulées autour du cycle de la donnée, comprennent le diagnostic, l’évaluation et l’observation de l’état et du fonctionnement des milieux et des espèces, de l’impact des pressions, la collecte de l’information, la mise à disposition de l’information et la production de synthèses, l’animation d’observatoires, la mobilisation de données et de résultats de la recherche ainsi que l’expertise en appui à la décision publique à son contrôle et à l’évaluation de ses résultats. Elle coordonne les systèmes d'information nationaux sur l'eau, les milieux marins et la biodiversité. Elle anime les services territoriaux pour ce qui relève des opérations de connaissance de terrain et les appuie dans leurs missions de police et d'appui technique en mobilisant les données sur la biodiversité. Elle travaille en lien étroit avec la direction de la recherche et de l'appui scientifique.
Le service de l’eau et des milieux aquatiques (SEMA), sur l’ensemble du territoire national, DOM y compris, conçoit et déploie des dispositifs, des méthodes et des protocoles de surveillance des milieux aquatiques (poissons, température, hydromorphologie et étiages) et des espèces (poissons, macro-invertébrés, diatomées, macrophytes et phytoplancton) et des pressions qu’ils subissent,, en coordonne les actions de surveillance exercées par les services territoriaux, assure le suivi (conception et mise en œuvre) des méthodes d’évaluation notamment au travers du laboratoire Aquaref, assure la déclinaison du volet économique du Système d’Information sur l’Eau (SIE).
Par ailleurs le SEMA est à l’initiative d’actions de recherche dans certains de ses domaines d’activité.
Enfin ilet joue un rôle d’expertise auprès du Ministère de l’écologie et de la Commission européenne pour les différentes thématiques qu’il porte. En appui, il contribue ainsi :
En outre, le SEMA assure la coordination nationale, au travers de l’animation fonctionnelle de chargés de coordination nationaux « techniques », « qualité », « marchés mutualisés », « formations » et « outils informatiques » de l’activité des laboratoires d’analyses placés sous l’autorité hiérarchique des services connaissance régionaux des DR de l’OFB
La Stratégie nationale pour la biodiversité 2030 concrétise, au niveau national, l’accord de la COP15 adopté en décembre 2022 à Montréal. Elle poursuit l’engagement de la France à mettre un terme à l’érosion de la biodiversité d’ici 2030. Dans ce contexte l’Etat mobilise l’OFB dans la mise en œuvre de l’action 36.8 de la SNB “Réaliser un recensement régulier et exhaustif de la biodiversité nationale”, tout en l’articulant avec l’action 36.2 “Conforter les réseaux de surveillance de la biodiversité”. En réponse, l’OFB propose un plan d’action pour déployer ces deux actions du plan. Le présent poste s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du chantier B du plan « Inventaire régulier par métagénomique (ADNe et métabarcoding ADN) », et plus particulièrement à l’inventaire dans les milieux d’eau douce.
Le chargé d’étude a pour mission de dresser un état des lieux des pratiques ADNe sur le volet milieux aquatiques et d’établir des propositions d’organisation interne et de partenariats.
Relations internes :
Relations externes :
Niveau de diplôme minimum requis : Bac +3
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Télétravail possible : Oui (3 jours max par semaine) – pas de possibilité de télétravail les 3 premiers mois
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :