Positionnement hiérarchique : Sous la responsabilité du Chef de Service Ingénierie / Sous l’autorité de la Chargée de mission Ecosystèmes Marins
Conditions d’emploi : volontariat de service civique de 12 mois, renouvelable une fois
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Le Parc naturel marin de Mayotte (PNMM) a été créé par décret n°2010-71 du 18 janvier 2010. Englobant l’ensemble des eaux sous juridiction française autour de Mayotte, ce Parc forme l’une des plus grandes aires marines protégées françaises. Il abrite une biodiversité d’une richesse exceptionnelle, exposée, à Mayotte, à des pressions anthropiques fortes dans le contexte d’explosion démographique et de développement socio-économique que connaît actuellement l’île, 101ème département français et région ultrapériphérique de l’Europe.
Le Parc a pour objectif de contribuer à la connaissance du patrimoine marin et il œuvre pour concilier la protection du milieu marin et le développement durable des activités (Code environnement L334-3).
Les moyens nécessaires au fonctionnement du Parc sont mis à disposition par l’Office français de la biodiversité. La même équipe (30 agents) est au service du conseil de gestion du Parc. Elle se compose d’une direction et de deux services : le service « Ingénierie » et le service « Opérations », ainsi que d’un pôle communication-sensibilisation rattaché à la direction.
Une des sept orientations du plan de gestion du Parc naturel marin de Mayotte est intégralement dédié au patrimoine naturel et consiste à « Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel, de la mangrove aux espaces océaniques, notamment par la formation et la sensibilisation du plus grand nombre ».
Les mangroves de Mayotte couvrent environ 30% du linéaire côtier. C’est un écosystème complexe, soumis à l’hydrodynamisme lagonaire et recevant les flux des bassins versants. Généralement en interaction directe avec les activités humaines, les mangroves sont des espaces d’intérêt particulier où renforcer, coordonner et développer les actions menées à l’interface terre-mer.
Les pressions anthropiques s’exerçant sur les mangroves se répercutent également sur les herbiers de phanérogames marines se développant dans les zones côtières proches du littoral. L’action conjointe et simultanée de différentes pressions d’origine anthropique (pollution chimique, nutriments et sédiments chargés par l’écoulement des eaux pluviales...) peut entraîner la régression de ces herbiers. Ces derniers jouent un rôle écologique primordial d’alimentation et d’habitat pour de nombreuses espèces emblématiques et rares (tortues, dugong).
Les habitats côtiers de mangroves, vasières, ilots de sable ou rocheux et falaises abritent également une avifaune particulièrement dépendante de ces écosystèmes pour leur hivernage, leur alimentation voire leur reproduction. Ces espèces, par leur large distribution, leur forte capacité de déplacement, leur écologie particulièrement dépendante d’écosystèmes fragiles et leur positionnement au sommet des chaînes trophiques, sont considérées comme des sentinelles des changements environnementaux, dont les effets peuvent modifier leur abondance, leur distribution et la composition de leurs peuplements.
Mission : Contribuer à l’amélioration des connaissances sur les écosystèmes marins côtiers
Pour répondre à ces objectifs, le travail consiste à participer à différents projets du Parc et à mettre en place de nouvelles actions. L’atteinte de ces objectifs est appréhendée au moyen d’indicateurs de gestion, en cours de construction par l’équipe technique du Parc qui sera en charge de les suivre régulièrement.
Le volontaire prendra notamment part aux actions suivantes :
Selon la charge de travail et l’intérêt du candidat :
Relations internes :
Relations externes :
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :