Office français de la biodiversité

STAGE - Communication sur la biosécurité des espèces non indigènes marines envahissantes H/F

Référence : 2022/1132
Affectation : Direction acteurs et citoyens
Résidence administrative : Pérols (34)
Date limite de candidature : 15/01/2023

Information générale

Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du chef de service adjoint UGB - Sous l’autorité fonctionnelle de la chargée de mission " milieux marins et littoraux "

Conditions d’emploi : Stage de 6 mois à pourvoir pour l’obtention Bac + 5 (niveau de diplôme visé).

Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de plus de 600 millions d’euros (budget initial 2024), il s’appuie sur l’expertise de plus de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement. 

L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.

 A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :

  • la police de l’environnement et la police sanitaire de la faune sauvage
  • la connaissance, la recherche et l’expertise sur les espèces, les milieux et leurs usages
  • l’appui à la mise en œuvre des politiques publiques
  • la gestion et l’appui aux gestionnaires d’espaces naturels
  • l’appui aux acteurs et la mobilisation de la société

Le service Usages et gestion de la biodiversité coordonne, en partenariat avec le Comité français de l’UICN, le Centre de ressources sur les Espèces exotiques envahissantes (EEE).

 

Le centre de ressources repose sur trois piliers, en appui aux politiques publiques EEE et plus spécifiquement à la stratégie nationale EEE :

  • L’animation de réseaux de professionnels (réseau scientifique et technique spécialisé sur les EEE et réseau élargi des acteurs de la gestion des EEE);
  • Le développement des compétences des acteurs (organisation de sessions de formations, journées d’échanges techniques, etc.) ;
  • La capitalisation, la production et la diffusion de connaissances, d’ouvrages de référence et de guide.

 

Doté d’une gouvernance propre, le CDR est mis en œuvre par une équipe de six agents de l’OFB et du comité français de l’UICN.

http://especes-exotiques-envahissantes.fr/

Mission

Une fois une espèce non indigène marine envahissante installée dans un écosystème, les difficultés et contraintes inhérentes aux milieux marins rendent très difficile, voire impossible, la mise en place de mesures de gestion des populations en place.

 

L’importance de mettre en place, en amont, des mesures de biosécurité dans chacune des filières potentiellement vectrices d’ENI marines prend alors tout son sens.

 

Des mesures de prévention existent à l’échelle mondiale pour mieux contrôler les vecteurs d’introduction (par exemple, la Convention internationale sur les eaux de ballast, le Règlement européen sur les EEE). Mais, pour être pleinement efficaces, ces mesures doivent se mettre en place à tous les niveaux organisationnels possibles et s’appliquer « de la planète à la parcelle ». Car tous les usagers des milieux naturels, à l’occasion de leurs diverses pratiques, peuvent involontairement transporter et introduire des EEE.

 

La France s’est dotée en 2017 d’une stratégie nationale relative aux EEE et en 2021 d’un plan d’actions pour prévenir l’introduction et la propagation des EEE, dont l’action 9 implique de renforcer la vigilance en matière de biosécurité concernant les activités récréatives et professionnelles dans les milieux naturels. L’objectif de cette action est de réduire les risques de propagation dans les milieux naturels terrestres, d’eau douce et marins en impliquant les usagers et les professionnels et en favorisant les bons usages.

 

La thématique de la biosécurité est encore peu connue en France. Pourtant, certains pays développent des campagnes et outils sur ces question, notamment en milieux marins : la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou encore le Royaume-Uni.

 

Dans ce contexte, ce stage consiste :

            

  • A mener une enquête auprès des filières socio-économiques vectrices d’ENI marines et des gestionnaires de la biodiversité pour analyser leurs niveaux de connaissance sur le sujet des ENI afin de construire des messages adaptés à chaque public.

 

  • A réaliser un inventaire systématique des stratégies de biosécurité dédiées aux milieux marins : soit des stratégies marines à l’échelle d’un pays ou d’une région, soit dédiées à des filières socio-économiques spécifiques (transport maritime, aquaculture, etc.). Un catalogue est attendu sur ce point.

 

  • A réaliser un inventaire des plans et outils de communication associés à ces stratégies, par filière, avec la création d’une boite à outils les regroupant. Une analyse critique de ces outils de communication est attendue. Les outils créés pour d’autres milieux (eau douce, milieux terrestres), pourront également être inventoriés lorsque des possibilités de transposition aux milieux marins sont possibles.

 

Les attendus principaux du stage seront de créer, pour les filières qui seront jugées prioritaires en fonction des résultats de l’enquête, une boite à outils « clef en main » proposant :

  • Les messages communs sur la biosécurité ;
  • Des plans de communication par filière ;
  • Des outils de sensibilisation et communication adaptés pour chaque filière et qui pourront être repris (et éventuellement adaptés) par des gestionnaires de la biodiversité et les filières socio-économiques. Les outils créés devront notamment s’inspirer d’innovations en terme de communication, en fonction des besoins (nudges, communication engageante, etc.) ;
  • Un test « grandeur nature » de lancement de campagne de sensibilisation sur la biosécurité pour une filière souhaitant s’engager.

Activités principales

  • La réalisation d’un état de l’art des stratégies et des campagnes de biosécurité associées sur les ENI marines à l’échelle internationale ;
  • Une enquête auprès des gestionnaires et des filières socio-professionnelles ;
  • La réalisation de plans de communication par filière ;
  • La création d’outils de communication ;
  • Un test « grandeur nature » sur une campagne de communication et la rédaction d’un retour d’expérience associé.

Relations liées au poste

Relations internes :

  • Le stagiaire sera sous la responsabilité technique de la chargée de mission "milieux marins et littoraux" et hiérarchique du chef du service adjoint usages et gestion de la biodiversité. Il sera également en relation avec les contributeurs du Centre de ressources EEE. Le stagiaire sera également en relation avec l’animatrice du réseau thématique sciences humaines et sociales de l’OFB.                                                                                                           

Relations externes :

  • Divers acteurs socio-professionnels et gestionnaires de la biodiversité.

Compétences et qualités requises

Connaissances :

  • Connaissances en matière de gestion des écosystèmes marins, des espèces non indigènes marines
  • Connaissance des outils de communication et de sensibilisation dans le secteur de l’écologie

Savoir-faire opérationnel :

  • Créer des plans de communication et de sensibilisation
  • Créer des outils de communication (maîtrise des outils graphiques associés)
  • Avoir un attrait pour les sciences humaines et sociales

Savoir-être professionnel :

  • Sens de l’organisation
  • Autonomie et capacité de travail en équipe et en relation avec des acteurs variés
  • Qualités relationnelles, écoute
  • Dynamisme, réactivité, capacité d’adaptation
  • Appétence pour les sciences humaines

Diplômes – Formation – Expérience :

Titulaire d’un diplôme de master 1 ou équivalent (Bac + 4) en écologie et/ou communication dans le domaine de l’environnement et inscrit à un diplôme de Bac +5.

Autres :

  • Permis de conduire
  • Anglais courant lu, écrit, parlé
  • Informatique et/ou bureautique, notamment les outils de création graphique

Dépôt de candidature

Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :

  • CV
  • Lettre de motivation
  • Pour les fonctionnaires uniquement : dernier arrêté de situation administrative ;
  • Pour les non titulaires : diplôme le plus élevé obtenu
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