Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du chef de service adjoint UGB - Sous l’autorité fonctionnelle de la chargée de mission " milieux marins et littoraux "
Conditions d’emploi : Stage de 6 mois à pourvoir pour l’obtention Bac + 5 (niveau de diplôme visé).
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de plus de 600 millions d’euros (budget initial 2024), il s’appuie sur l’expertise de plus de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
Le service Usages et gestion de la biodiversité coordonne, en partenariat avec le Comité français de l’UICN, le Centre de ressources sur les Espèces exotiques envahissantes (EEE).
Le centre de ressources repose sur trois piliers, en appui aux politiques publiques EEE et plus spécifiquement à la stratégie nationale EEE :
Doté d’une gouvernance propre, le CDR est mis en œuvre par une équipe de six agents de l’OFB et du comité français de l’UICN.
Une fois une espèce non indigène marine envahissante installée dans un écosystème, les difficultés et contraintes inhérentes aux milieux marins rendent très difficile, voire impossible, la mise en place de mesures de gestion des populations en place.
L’importance de mettre en place, en amont, des mesures de biosécurité dans chacune des filières potentiellement vectrices d’ENI marines prend alors tout son sens.
Des mesures de prévention existent à l’échelle mondiale pour mieux contrôler les vecteurs d’introduction (par exemple, la Convention internationale sur les eaux de ballast, le Règlement européen sur les EEE). Mais, pour être pleinement efficaces, ces mesures doivent se mettre en place à tous les niveaux organisationnels possibles et s’appliquer « de la planète à la parcelle ». Car tous les usagers des milieux naturels, à l’occasion de leurs diverses pratiques, peuvent involontairement transporter et introduire des EEE.
La France s’est dotée en 2017 d’une stratégie nationale relative aux EEE et en 2021 d’un plan d’actions pour prévenir l’introduction et la propagation des EEE, dont l’action 9 implique de renforcer la vigilance en matière de biosécurité concernant les activités récréatives et professionnelles dans les milieux naturels. L’objectif de cette action est de réduire les risques de propagation dans les milieux naturels terrestres, d’eau douce et marins en impliquant les usagers et les professionnels et en favorisant les bons usages.
La thématique de la biosécurité est encore peu connue en France. Pourtant, certains pays développent des campagnes et outils sur ces question, notamment en milieux marins : la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou encore le Royaume-Uni.
Dans ce contexte, ce stage consiste :
Les attendus principaux du stage seront de créer, pour les filières qui seront jugées prioritaires en fonction des résultats de l’enquête, une boite à outils « clef en main » proposant :
Relations internes :
Le stagiaire sera sous la responsabilité technique de la chargée de mission "milieux marins et littoraux" et hiérarchique du chef du service adjoint usages et gestion de la biodiversité. Il sera également en relation avec les contributeurs du Centre de ressources EEE. Le stagiaire sera également en relation avec l’animatrice du réseau thématique sciences humaines et sociales de l’OFB.
Relations externes :
Divers acteurs socio-professionnels et gestionnaires de la biodiversité.
Connaissances :
Savoir-faire opérationnel :
Savoir-être professionnel :
Diplômes – Formation – Expérience :
Titulaire d’un diplôme de master 1 ou équivalent (Bac + 4) en écologie et/ou communication dans le domaine de l’environnement et inscrit à un diplôme de Bac +5.
Autres :
Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :